Le syndrome prémenstruel (SPM) désigne l’ensemble des manifestations – physiques et psychiques – qui peuvent apparaître durant la phase lutéale du cycle (de l’ovulation aux règles).
Il touche au moins 40% des femmes entre la puberté et la ménopause et peut être accentué dans les périodes de transition hormonale : puberté, post-pilule, post-partum ou préménopause.
De nombreuses femmes considèrent encore les manifestations du syndrome prémenstruel comme une étape “normale” du cycle. Pourtant, lorsque ces troubles deviennent gênants, douloureux ou impactent la vie personnelle et professionnelle, ils ne sont pas « normaux » et ne doivent pas être vécus comme une fatalité !
👉 Dans cet article, découvrez :
✅ Les symptômes du syndrome prémenstruel
✅ Les causes majeures du SPM
✅ Les solutions naturelles pour soulager le SPM
Une femme peut ressentir des symptômes désagréables (voir invalidants) à l’approche des règles. Ces symptômes sont regroupés sous le nom de syndrome prémenstruel et varient d’une femme à l’autre. On en comptabilise jusqu’à 150 différents !
👉Au niveau physique il peut s’agir de ballonnements, constipation, nausées, digestion difficile, maux de tête, migraines, vertiges, douleurs aux seins, acné, herpès, eczéma, mycose, fatigue, gonflement général, troubles veineux, fringales…
👉Au niveau psychique, on retrouve des troubles de l’humeur (irritabilité, déprime, anxiété, hypersensibilité, baisse de motivation…), du sommeil (insomnie, cauchemars…), cognitifs (concentration, mémoire, brouillard mental), du comportement.
Ce syndrome se manifeste de quelques jours à 10 jours avant les règles (parfois dès l’ovulation !) et disparaît avec l’apparition des menstruations.
Le syndrome prémenstruel est très souvent lié à un déséquilibre entre les deux hormones clés du cycle féminin : les œstrogènes et la progestérone.
🌿Pendant la première moitié du cycle, les œstrogènes préparent l’endomètre et stimulent la vitalité, la libido et l’humeur.
🌿Sécrétée après l’ovulation par le corps jaune, la progestérone prend le relais en seconde partie de cycle : elle prépare l’utérus à une éventuelle grossesse, mais agit aussi sur de nombreux systèmes de l’organisme. Elle favorise notamment la détente, la sérénité et un sommeil réparateur et contrebalance naturellement l’action stimulante des œstrogènes.
💡Lorsque la progestérone est insuffisante (stress, fatigue, ovulation de moindre qualité, arrêt de pilule récent, inflammation chronique), les œstrogènes dominent, créant un état dit de dominance œstrogénique relative.
💡Dans certains cas, cette dominance n’est pas seulement relative à une progestérone basse, mais bien due à une vraie hyperœstrogénie — un excès réel d’œstrogènes circulants, souvent lié à une surcharge hépatique, une exposition aux perturbateurs endocriniens ou une inflammation chronique par exemple.
🔍Un bilan hormonal en phase lutéale (à réaliser 7 jours après l’ovulation présumée et non systématiquement à J21 !) permet de vérifier le taux de progestérone et si les œstrogènes sont excès.
Il s’agit à la fois de soulager les symptômes mais surtout d’accompagner les causes profondes du déséquilibre hormonal afin de retrouver un bien-être tout au long du cycle.
🌸 Excès d’œstrogènes
L’excès d’œstrogènes est souvent lié à une surcharge hépatique (sucres en excès, alcool, médicaments, stress chronique), car le foie est responsable de la dégradation et de l’élimination des œstrogènes en excès.
Le microbiote intestinal, et en particulier l’estrobolome – ensemble des bactéries capables de métaboliser les œstrogènes – influence aussi leur recyclage. Un déséquilibre intestinal peut entraîner une réabsorption excessive des œstrogènes, maintenant leur taux trop élevé dans l’organisme.
➡️On veille donc à soutenir le foie et les voies d’élimination par une alimentation riche en fibres, légumes amers et crucifères tout en réduisant la consommation d’alcool, de sucres et de produits ultra transformés.
Enfin, un excès de tissu adipeux (la graisse produisant elle-même des œstrogènes), un excès d’insuline ou une exposition chronique aux perturbateurs endocriniens (plastiques, pesticides, cosmétiques conventionnels) peuvent entretenir ce terrain d’hyperœstrogénie.
➡️Limiter l’exposition aux perturbateurs endocriniens, adopter une activité physique régulière et veiller à la charge glycémique de l’assiette constituent trois leviers majeurs pour rééquilibrer naturellement le terrain hormonal et réduire l’excès d’œstrogènes.
🌸 Manque de progestérone
En phase lutéale, la progestérone est l’hormone qui doit dominer. Elle favorise la détente, la stabilité émotionnelle et un sommeil réparateur.
La production de progestérone dépend en premier lieu de l’ovulation et de la qualité du corps jaune. Un déficit provient souvent d’une ovulation de moindre qualité : stress chronique, carences, hypothyroïdie, insuffisance ovarienne (IOP) ou déséquilibre métabolique peuvent en être à l’origine.➡️ La priorité est donc de soutenir une ovulation régulière et de qualité.
L’hormone du stress (le cortisol) et la progestérone sont produites à partir de la même hormone, la prégnénolone. En cas de stress chronique, la production de cortisol est prioritaire et se fait donc au détriment de la production de progestérone qui peut devenir déficitaire. ➡️Mettre en place une stratégie de régulation du stress (respiration consciente, relaxation, sommeil suffisant, activité physique douce) devient donc un levier essentiel pour préserver l’équilibre hormonal.
Enfin, la progestérone est une hormone stéroïde dérivée du cholestérol. ➡️ Privilégier une alimentation riche en graisses de qualité et en micronutriments essentiels (zinc, magnésium, B6) soutient naturellement sa production et aide à apaiser durablement le SPM.
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